Le dernier des Romantiques
Texte : Théophile Dubus
Mise-en-scène : Mélanie Charvy
Avec : Antoine Barberet et Victoire-lou Leboucher
Scénographie : Juliette Machin et Marion Dossikian
Création lumière : Tanguy Gauchet
Durée : 1H15
LE DERNIER DES ROMANTIQUES retrace l’histoire d'un homme né « normal » dans une famille de monstre. Une famille utilisant ses différences pour construire un cirque grandiose que l'on suivra de son apogée à sa chute. Une histoire racontée à travers le dernier descendant, Desdemond Beauregard, né « normal ».
« Il faudrait des heures pour raconter ça et espérer que vous, vous et moi, on commence à commencer à comprendre ce que c’était, cet endroit où les gens venaient et payaient pour regarder les monstres (…) Les monstres qui n’existent que pour que les autres, les normaux, aient quelque chose à mépriser et puissent se dire : quelle chance c’est, de ne pas être eux ! »
"Pas de morale ici ou de bien-pensant, mais simplement une histoire. Celle de Desdémond Beauregard, né le deux novembre, jour des morts. Enfant normal dans une famille de monstres qui essaie tant bien que mal d’assouvir sa passion. Chanter.
Et c’est comme ça que tout a commencé."
Mélanie Charvy
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Ce récit monstrueux a été écrit pour et à partir d’Antoine : c’est parce qu’il a donné l’impulsion de ce projet, parce qu’il m’a raconté de nombreuses histoires, parce qu’il m’a laissé entrevoir quelque chose de son identité, parce qu’il m’a laissé me servir de ce matériau, parce qu’il m’a permis de le traduire, de le malaxer, de le déformer et parce que c’est pour lui et pas pour un autre, lui et ses faux airs de clown blanc, lui et son pouvoir comique dévastateur, lui, le handballeur qui vit le théâtre comme un sport, que ce texte est ce qu’il est. Le Dernier des Romantiques est pour nous l’occasion de jouer avec nos histoires, d’en rire et d’en tirer matière à réflexion, en nous posant la question : «au fait, c’est quoi, être normal ?»
Théophile Dubus